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Question-réponse

Qu'est-ce que la médiation familiale ?

Vérifié le 08/06/2022 - Direction de l'information légale et administrative (PremiÚre ministre)

Vous avez un diffĂ©rend familial (sĂ©paration, divorce, autoritĂ© parentale..), vous ĂȘtes en rupture de liens avec votre famille, vous avez un conflit successoral ? La mĂ©diation familiale peut vous aider. Elle se met en place avec votre accord et celui de toutes les parties afin de rĂ©tablir la communication et de rechercher une solution amiable Ă  votre litige. Elle peut aussi ĂȘtre dĂ©cidĂ©e par le juge.

Par contre, la médiation familiale n'est pas possible si des violences ont été commises.

Vous pouvez tenter une médiation familiale avant de saisir le juge. Dans ce cas, votre délai pour agir en justice est suspendu à compter de votre accord écrit de recourir à une médiation ou s'il n'y a pas d'écrit à compter du jour de votre 1Úre réunion de médiation.

La médiation familiale est un temps d'écoute, d'échanges et de négociation dans les conflits familiaux.

Elle a pour finalité d'apaiser les tensions et de restaurer un lien familial fragilisé (enfants, parents, grands-parents, héritiers..).

Un tiers professionnel qualifiĂ©, le mĂ©diateur familial, accompagne les familles. Il favorise la reprise du dialogue pour que les parties trouvent elles-mĂȘmes un accord.

La médiation familiale peut vous accompagner et vous permettre de régler un conflit. Elle s'adresse aux personnes suivantes :

  • Parent en situation de rupture, sĂ©paration, divorce
  • Grand-parent souhaitant garder des liens avec leurs petits-enfants.
  • Personne souhaitant garder des liens avec les enfants de son ex-conjoint (Ă©poux, Ă©pouse, partenaire de Pacs, concubin).
  • Jeune adulte en rupture de lien ou de communication avec sa famille
  • HĂ©ritier

 Ă€ noter

la mĂ©diation ne peut commencer que si vous ĂȘtes tous prĂ©sents et avez donnĂ© votre accord.

Vous ne pouvez pas utiliser la médiation familiale si vous subissez des violences. Elle est interdite en cas de violences conjugales commise au sein du couple ou sur un enfant.

Le mĂ©diateur familial est un professionnel qualifiĂ© (diplĂŽme d'État).

Il ne juge pas et n'a pas de pouvoir de décision.

Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de confidentialité, d'impartialité et de neutralité.

  À savoir

le principe de confidentialitĂ© ne s'applique pas en cas de motif impĂ©rieux (protection de l'enfant..) ou si la rĂ©vĂ©lation de l'accord est nĂ©cessaire Ă  sa mise en Ɠuvre.

Le médiateur ne dispose pas de pouvoirs d'instruction. Toutefois, il peut, avec l'accord des parties et pour les besoins de la médiation, entendre des personnes extérieures au confit comme des voisins ou des amis qui y consentent.

La mission du médiateur peut s'exercer sous les formes suivantes :

  • Au sein d'associations nationales ou locales
  • Au sein de la CNAF
  • Profession libĂ©rale

La médiation familiale se déroule en 3 étapes :

  • L'entretien d'information au cours duquel le mĂ©diateur familial vous prĂ©sente les objectifs, le contenu et les thĂšmes que vous pouvez aborder. Vous pouvez accepter ou refuser de vous engager dans une mĂ©diation familiale. Cet entretien est sans engagement.
  • Les entretiens de mĂ©diation familiale se dĂ©roulent de la maniĂšre suivante :
  • En cas d'accord, vous pouvez demander au juge de l'homologuer. Cet accord aura la mĂȘme force qu'un jugement.

 Ă€ noter

si vous ne trouvez pas d'accord à la fin de la médiation, vous pouvez saisir le juge.

L'entretien d'information est gratuit.

Une participation vous est ensuite demandée. C'est le médiateur qui vous indique le montant qu'il fixe.

Vous pouvez déterminer la répartition des frais. En l'absence d'accord, le coût est réparti à parts égales entre vous.

Si vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie de ces frais.

Si vous faites appel à une association de médiation familiale conventionnée par la caisse d'allocations familiales, le montant est fixé par un barÚme qui dépend de vos revenus.

  À savoir

les médiateurs libéraux ne sont pas soumis à un barÚme national, l'entretien d'information est également payant.

La médiation familiale est un temps d'écoute, d'échanges et de négociation dans les conflits familiaux.

Elle a pour finalité d'apaiser les tensions et de restaurer un lien familial fragilisé (enfants, parents, grands-parents, héritiers..).

Un tiers professionnel qualifiĂ©, le mĂ©diateur familial, accompagne les familles. Il favorise la reprise du dialogue pour que les parties trouvent elles-mĂȘmes un accord.

La mĂ©diation ne dessaisit pas le juge. Il peut prendre Ă  tout moment d'autres mesures qui lui paraissent nĂ©cessaires (enquĂȘte sociale, expertise psychologique). Il peut aussi modifier les conditions d'exercice de l'autoritĂ© parentale.

La médiation familiale peut vous accompagner et vous permettre de régler un conflit. Elle s'adresse aux personnes suivantes :

  • Parent en situation de rupture, sĂ©paration, divorce
  • Grand-parent souhaitant garder des liens avec leurs petits-enfants.
  • Personne souhaitant garder des liens avec les enfants de son ex-conjoint (Ă©poux, Ă©pouse, partenaire de Pacs, concubin).
  • Jeune adulte en rupture de lien ou de communication avec sa famille
  • HĂ©ritier

 Ă€ noter

la mĂ©diation ne peut commencer que si vous ĂȘtes tous prĂ©sents et avez donnĂ© votre accord.

Vous ne pouvez pas utiliser la médiation familiale si vous subissez des violences. Elle est interdite en cas de violences conjugales commise au sein du couple ou sur un enfant.

  À savoir

vous pouvez ĂȘtre dispensĂ© de mĂ©diation lorsque vous demandez l'homologation d'une convention ou si vous avez un motif lĂ©gitime (Ă©loignement gĂ©ographique, maladie..).

Le mĂ©diateur familial est un professionnel qualifiĂ© (diplĂŽme d'État).

Il ne juge pas et n'a pas de pouvoir de décision.

Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de confidentialité, d'impartialité et de neutralité.

  À savoir

le principe de confidentialitĂ© ne s'applique pas en cas de motif impĂ©rieux (protection de l'enfant..) ou si la rĂ©vĂ©lation de l'accord est nĂ©cessaire Ă  sa mise en Ɠuvre.

Le juge peut dĂ©cider d'une mĂ©diation familiale, mĂȘme s'il n'a pas recueilli votre accord. Il peut prendre cette dĂ©cision Ă  tout moment y compris en rĂ©fĂ©rĂ©.

Le juge désigne le médiateur, la mission, sa durée, la provision ou sa dispense en cas d'aide juridictionnelle. Le greffe de la juridiction vous notifie cette décision par lettre simple. Elle est également communiquée au médiateur désigné par le juge.

La médiation familiale se déroule en 3 étapes :

  • L'entretien d'information au cours duquel le mĂ©diateur familial vous prĂ©sente les objectifs, le contenu et les thĂšmes que vous pouvez aborder. Vous pouvez ainsi accepter ou refuser de vous engager dans une mĂ©diation familiale. Cet entretien est sans engagement.
  • Les entretiens de mĂ©diation familiale d'une durĂ©e de 1h30 Ă  2 heures environ se dĂ©roulent sur une pĂ©riode allant de 3 Ă  6 mois. Leur nombre (6 Ă  10 entretiens) varie selon votre situation et les sujets que vous souhaitez aborder : rĂ©sidence des enfants, contribution financiĂšre Ă  leur entretien, droit de visite ..
  • À l'expiration de sa mission, le mĂ©diateur indique par Ă©crit au juge ce Ă  quoi les parties sont parvenues. Le jour fixĂ©, l'affaire revient devant le juge. Si vous aboutissez Ă  un accord total ou partiel, le juge peut l'homologuer. Cet accord aura la mĂȘme force qu'un jugement.

  À savoir

le juge peut mettre fin, à tout moment, à la médiation sur demande d'une partie, à l'initiative du médiateur ou d'office.

L'entretien d'information est gratuit.

À l'expiration de sa mission, lorsque les frais de la mĂ©diation sont Ă  la charge des parties, celles-ci dĂ©terminent librement entre elles leur rĂ©partition. L'accord peut ĂȘtre homologuĂ© par le juge.

En cas de désaccord, ces frais sont répartis à parts égales, à moins que le juge décide qu'une telle répartition est inéquitable au regard de la situation économique des parties.

Le juge ordonne, s'il y a lieu, le versement de sommes complémentaires aprÚs déduction de la provision. Il désigne la ou les parties qui en ont la charge.

  À savoir

si vous ĂȘtes bĂ©nĂ©ficiaire de l'aide juridictionnelle. la rĂ©partition des frais de la mĂ©diation se fait Ă  parts Ă©gales. Vos frais sont Ă  la charge de l'État. Le juge peut si nĂ©cessaire, dĂ©cider d'une autre rĂ©partition (disparitĂ© Ă©conomique).

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